Grande aigrette (Ardea alba)
Lieux d’observation
Marais Miller, Marécage Tylee, Parc de la Rivière-des- Mille-Îles
Habitat
Parmi les hérons blancs, la Grande aigrette est la plus grande et la plus répandue. Présente sur la plupart des continents, sauf dans les régions très nordiques, désertiques et en Antarctique, les grandes aigrettes fréquentent régulièrement le sud du Québec. Elles habitent des milieux humides variés et à Rosemère, il n’est pas rare d’en apercevoir en compagnie des Grands Hérons au Marais Miller, au Marécage Tylee et le long du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles.
Cette espèce choisit souvent les héronnières pour nicher, en compagnie des Grands Hérons, ou encore des arbustes au bord de l’eau.
Description
Elle mesure plus d’un mètre de haut (environ 104 cm). Son plumage est blanc pur, son bec jaune à orangé et ses longues pattes noires. Lorsqu’elle est au repos ou en vol, son long cou prend une forme de S caractéristique.
Alimentation
Les petits poissons composent la plus grande part de son alimentation. Toutefois, elle peut ingérer une grande variété de proies : insectes, grenouilles, petits crustacés, petits mammifères, petits oiseaux, reptiles, etc.
Reproduction
La femelle pond 4 à 5 œufs et l’incubation, prise en charge par les deux parents, dure 23-24 jours. Les parents collaborent pour assurer la survie des petits jusqu’au moment où ils sont prêts à effectuer leurs premiers courts vols, soit autour de 35 à 40 jours.
Statut et menaces
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, la Grande aigrette était chassée pour ses plumes nuptiales qui servaient à décorer les chapeaux des dames. À cause de cela, elle a failli disparaître. C’est ensuite la destruction de son habitat et l’utilisation des pesticides qui l’ont menacée. Heureusement, elle est à présent officiellement protégée par la loi dans une majorité de pays et sa population se porte mieux. En Amérique du Nord, son statut varie toutefois de «grandement menacée» à «en sécurité» selon les régions. Au Québec, l’organisme Nature Serve lui a attribué le statut d’espèce vulnérable.