Grand héron (Ardea herodias)
Lieux d’observation
Marais Miller, Marécage Tylee, Secteur de l’ancien golf , Parc de la Rivière-des- Mille-Îles
Description
Il mesure environ 120 cm de haut et se distingue par la longueur de son cou, de ses pattes et de son bec, ainsi que par la grande envergure de ses ailes qui peut atteindre près de 2m. Mâles et femelles se ressemblent beaucoup mais ces dernières sont souvent un peu plus petites. Lorsqu’il vole ou se repose, son cou prend une forme de S caractéristique.
Habitat
C’est le plus grand et le plus répandu des hérons d’Amérique. Son territoire couvre une bonne partie de l’Amérique du Nord et centrale (sauf le grand nord), en plus des îles Caraïbes et Galapagos. Il fréquente les zones d’eau calme et peu profonde qui lui permettent de trouver sa nourriture. À Rosemère, il a souvent été observé au Marais Miller, au Marécage Tylee, le long du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles et même dans des milieux humides du site de l’ancien golf.
La plupart des Grands Hérons sont migrateurs. De la mi-septembre jusqu'à fin novembre, ils volent jour et nuit, seuls ou en groupes, pour rejoindre le sud des États-Unis ou l’Amérique centrale.
Alimentation
Les petits poissons sont à la base de son alimentation mais d’autres sortes de proies peuvent aussi l'intéresser : insectes, grenouilles, mollusques, crustacés, petits rongeurs, petits oiseaux, reptiles, etc. Il est très patient lorsqu’il chasse. Une de ses tactiques consiste à rester immobile, le cou tendu à 45 degrés avec la surface de l’eau, ne bougeant que la tête et les yeux pour repérer ses proies. Lorsqu’il doit se déplacer, il le fait très lentement.
Reproduction
Le Grand Héron niche souvent en colonie d’une douzaine à une centaine de couples, sur des îles ou dans des zones marécageuses boisées difficilement accessibles aux humains et aux prédateurs terrestres. Les individus regagnent ces sites année après année. À deux ans, les adultes sont en mesure de se reproduire et de nouveaux couples se forment à chaque saison de reproduction.
C’est le mâle qui choisit l’emplacement du nouveau nid ou de l’ancien nid qui sera restauré. En avril, la femelle pond de 3 à 5 œufs. Au cours des 28 jours suivants, mâles et femelles assurent la couvaison. Après l’éclosion, les parents se relaient encore pendant 2 à 3 semaines pour répondre aux besoins des petits. Après 3 ou 4 semaines, les héronneaux deviennent plus autonomes et les parents peuvent les laisser seuls au nid par moment. C’est vers la 10e semaine que les juvéniles sont prêts à quitter le nid et à subvenir seuls à leurs besoins.
Statut et menaces
Présentement, la survie du Grand Héron n’est pas considérée comme étant préoccupante au Canada. Cependant, la destruction et l’assèchement des milieux humides et des sites de reproduction de l’espèce par les activités humaines constituent toujours une menace pour son bien-être et sa survie.