Crécerelle d’Amérique (Falco sparverius)
Lieu d’observation
Secteur de l’ancien golf
Description
Elle est le plus petit des faucons du Québec (22,5 à 30 cm). La Crécerelle d’Amérique porte des rayures noires verticales sous les yeux. Son dos et sa queue sont brun-roux et sa poitrine blanche avec des taches foncées. Ses ailes sont longues et étroites et le bout de sa queue, carré. La femelle et le mâle se distinguent entre autres par la couleur de leurs ailes : rousses chez la femelle et bleu-gris chez le mâle. De plus, la femelle est un peu plus grosse et sa queue porte plusieurs petites bandes noires à son extrémité, contrairement à celle du mâle qui n’en a qu’une seule. Les juvéniles eux, ressemblent aux femelles.
Habitat
On la retrouve à la grandeur de l’Amérique. En été, on peut l’observer sur la plupart du territoire de la province, mais principalement dans la moitié sud. Elle fréquente les milieux ouverts comme les prairies, les terres agricoles et les champs en friche. On peut même l’apercevoir en milieu urbain. À Rosemère, les données indiquent qu’elle a été observée au site de l’ancien golf. La majorité des individus migrent vers des territoires plus chauds pour l’hiver.
Alimentation
C’est une espèce qui a besoin d’espace: autour de 140 hectares pour chasser et 500 hectares pour vivre. Elle est active le jour et se nourrit de gros insectes (ex: criquets, sauterelles), de petits mammifères (ex: rongeurs), de grenouilles et de petits oiseaux. On peut la voir faire du surplace en vol ou s’installer sur un perchoir, et ensuite piquer vers le sol pour capturer ses proies.
Reproduction
Pendant la saison de reproduction, la Crécerelle niche dans les cavités des arbres, dans les anfractuosités des murs ou des rochers, ou à l’occasion dans les vieux nids de corneilles. La femelle pond la plupart du temps de 4 à 5 œufs et se limite habituellement à une couvée. Les bébés quittent le nid après 30 jours environ et restent avec leurs parents 12 à 24 jours additionnels.
Statut
Le statut de cette espèce a été classifié comme étant vulnérable au Québec par l’organisme NatureServe.