Faucon pèlerin (Falco peregrinus)

Faucon pèlerin (Falco peregrinus)

Lieux d’observation

Marais Miller, Marécage Tylee et secteur de l’ancien golf 

Description

Le Faucon pèlerin est un grand oiseau de proie (38 à 54 cm environ). Il est reconnu pour être l’oiseau le plus rapide au monde en piqué et se distingue par ses ailes pointues en vol, en plus de ses larges favoris noirs. La couleur de son plumage varie selon les sous-espèces et lorsqu’il est à l’arrêt, les pointes de ses ailes rejoignent le bout de sa queue. Aussi, comme chez la plupart des oiseaux de proie, la femelle est plus grande que le mâle.

Habitat

Le Faucon pèlerin fréquente tous les continents, sauf l'Antarctique. Il évite cependant les zones tropicales ou gelées et le cœur des déserts. Les individus de cette espèce vivant sous nos latitudes nordiques sont migrateurs et peuvent parcourir jusqu’à 500 km en une seule journée.  À Rosemère, il a déjà été observé au Marais Miller, au Marécage Tylee et au site de l’ancien golf.

En Amérique du Nord, il niche habituellement sur les falaises abruptes ou les pentes raides. On l’observe aussi de plus en plus dans les villes, où il profite des édifices en hauteur pour se réfugier et des pigeons pour se nourrir. 

Alimentation

Sa vision est très aiguisée, même dans la pénombre, ce qui fait de lui un excellent chasseur de l’aube et du crépuscule. Il se nourrit principalement d’oiseaux qu’il capture en vol mais peut aussi, selon les individus, s’attaquer à de petits animaux terrestres.

Statut et menaces

Dans le passé, le Faucon Pèlerin a beaucoup souffert à cause du DDT, un pesticide utilisé en agriculture qui, dans la chaîne alimentaire, était ingéré par les proies du faucon. Cela avait pour conséquence d’amincir drastiquement la coquille de ses œufs et de les rendre trop fragiles pour la couvaison. Heureusement, ce pesticide a été banni ou fortement réglementé dans le monde depuis le début des années 1970, et des mesures drastiques de protection et de réintroduction de l’espèce ont permis de favoriser une augmentation de sa population qui s’est accrue depuis le début des années 2000.

 

Toutefois, il est toujours considéré comme étant une espèce à statut vulnérable au Canada par l’organisme NatureServe. Sa population fait face à des menaces constantes comme, par exemple, la destruction de ses habitats ou de ceux de ses proies et le dérangement de ses nids.

 

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