Chouette lapone (Strix nebulosa)

Chouette lapone (Strix nebulosa)

Lieu d’observation

Marais Miller

Description

La Chouette lapone est la plus grande chouette d’Amérique du Nord. Elle mesure entre 60 et 83 cm de haut et c’est son plumage généreux qui, en grande partie, lui donne un tel volume et une allure si impressionnante. Son énorme tête (sans aigrettes) comprend deux grands disques faciaux au centre desquels se trouvent ses yeux jaunes.

Habitat

C’est une espèce rare que l’on appelle aussi Chouette cendrée. Elle apprécie les climats froids de l’Amérique du Nord et de l’Eurasie. Pendant l’été, elle fréquente les latitudes très nordiques et migre plus au sud pour l’hiver. C’est la période pendant laquelle il devient possible d’en observer dans nos régions. À Rosemère, elle a déjà été observée au Marais Miller.

Elle aime s’installer dans les forêts de conifères, les tourbières boisées et les marais et pendant l’hiver, elle fréquente les forêts ou boisés près de milieux ouverts comme les champs et les prairies.

Alimentation

Le crépuscule et la nuit sont ses périodes de chasse favorites. Elle se perche dans un arbre à la lisière d’une forêt et surveille, grâce à sa vue perçante et son ouïe aiguisée, les petits rongeurs, surtout les campagnols. Ses sens lui permettent de repérer une proie enfouie sous un couvert de neige de plus de 20 cm d’épaisseur !

Reproduction

La période de reproduction se déroule de mars à mai et pour nicher, elle réutilise des nids d’autres grands oiseaux. La femelle pond en moyenne 3 ou 4 œufs et reste ensuite au nid pour assurer leur sécurité. Le mâle s’occupe de chasser et de fournir la nourriture. C’est vers l’âge de 4 à 6 semaines que les juvéniles entreprendront leur premier envol. Ils resteront ensuite quelques semaines de plus avec leurs parents qui les aideront à subvenir à leurs besoins en nourriture.

Statut et menaces

Le statut de cette espèce varie selon les territoires. En ce moment, au Québec, elle est considérée comme étant à «préoccupation mineure» par l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Toutefois, comme elle est rarement observée, il semble difficile d’établir à combien d’individus s’élève sa population.

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